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De Lampertsbierg

6 Épisodes Documentary

Éligible pour :

  • Meilleure série ou production transmedia
  • Meilleure contribution créative dans une oeuvre de fiction ou documentaire : Misch Bervard (Montage) | Nico Welter (Image) | Philippe Mergen, Anthony Juret, Yves Melchior, Angelo Dos Santos (Son)
  • Meilleure musique originale : Pol Belardi

Synopsis :

“De Lampertsbierg” porte un regard personnel sur le quartier du Limpertsberg par le réalisateur qui y a passé toute sa vie. La série décrit des aspects spécifiques du quartier, mais se veut également le reflet de 150 ans d’histoire de la ville de Luxembourg, voire du pays tout entier.

Director

Joy Hoffmann

co-director

Misch Bervard

Producer

CNA

Editor

Misch Bervard

Director of Photography

Nikos Welter

Composer

Pol Belardi

Sound

Ken Nngnyadi

Épisodes

Kapitel 1. D'Urbanisatioun vum Quartier 1867-1940

39m

De 1850 à la Seconde Guerre mondiale, le quartier “haut” du Limpertsberg est le domaine des ordres religieux et des horticulteurs, parmi lesquels trois rosiéristes de renommée mondiale. La culture des roses devient ainsi durant plusieurs décennies la troisième industrie d’exportation du Luxembourg, après l’acier et l’ardoise. En “bas”, c’est au contraire le divertissement qui prime, allant des anciens cafés avec jardin (Westeschgaard) en passant par de grands établissements de danse et de variétés (Bataclan, cirque Renquin, Théâtre Gaité) jusqu’à la “Schueberfouer”.

Kapitel 2. Den Zweete Weltkrich

28m

Pendant la Seconde Guerre mondiale, et notamment à cause des nombreuses manifestations nazies dans la halle d’exposition, le quartier du Limpertsberg est soumis à un contrôle particulièrement sévère de la part de l’occupant et des nombreux collaborateurs locaux. Parmi les douze collaborateurs condamnés à morts, deux étaient originaires du Limpertsberg. Mais la déportation massive de familles du quartier témoigne aussi d’une forte résistance à l’occupant nazi.

Kapitel 3. Vu Kënschtler, Geschäfter a Betriber

38m

A partir des années 1960, la partie “haute” du Limpertsberg se transforme peu à peu en un quartier résidentiel huppé. Il est flanqué d’un tout nouveau campus scolaire qui se développe de manière anarchique à côté des grands établissements scolaires de tradition comme l’Ecole de Commerce et d’Industrie (LGL), l’Ecole des arts et métiers (LTAM) et le Lycée de Jeunes Filles (LRS). Dans cet environnement intellectuel, beaucoup d’artistes se sont établis, comme Joseph Kutter, le plus célèbre peintre luxembourgeois, ou les “dynasties” Schlechter et Weyer, pionniers de l’art graphique et de la publicité luxembourgeois.

Kapitel 4. D'Liewen um Lampertsbierg an de 60er Joren

36m

La structure sociologique de la population du Limpertsberg change peu à peu avec l’immigration portugaise, le centre de réfugiés Don Bosco ainsi que l’arrivée de nombreux employés étrangers du secteur bancaire, et de fonctionnaires des institutions européennes. En même temps, et comme partout ailleurs, les petits commerces de proximité disparaissent du coeur du quartier, tout comme le tram et ses ateliers de remisage et de maintenance. Le “Veräinshaus” paroissial devient le lieu de rassemblement et d’intégration d’une grande partie de la jeunesse du quartier, tandis que derrière les murs du “Kannerland”, des enfants moins privilégiés subissent une éducation autrement plus traumatisante.

Kapitel 5. Ënnerhalung a Kultur

37m

Dans la partie “basse” du Limpertsberg, à côté des restaurants et bistrots, des établissements de divertissement et de culture, comme la discothèque Blow Up, le Ciné Utopia, le Grand Théâtre, la Dikkricherstuff ou le Nikloseck continuent d’attirer des gens du pays entier.

Kapitel 6. Vu Schüler, Immigranten an enger neier Festung

29m

La halle d’exposition Victor Hugo, qui a animé pendant des années la vie du Limpertsberg avec les nombreuses Foires commerciales, apparait aujourd’hui comme un péché urbanistique à l’égal du “mur des banques” dans l’allée Scheffer et le parking du Glacis. Autrefois le Limpertsberg était un lieu de récréation pour les habitants de la forteresse. Aujourd’hui le quartier tend à devenir lui-même une forteresse, coupé du reste de la ville par un mur et un no-man’s land recouvert de voitures.